En effet, après le saccage du siège de la direction des œuvres universitaires Hasnaoua, mardi dernier, c’était au tour, hier, des locaux de la même institution de connaître le même sort à la résidence de Bastos, la colère des étudiants a atteint son paroxysme dans la mesure où la situation prend lentement mais sûrement la voie du pourrissement.
D’ailleurs, à l’issue des rassemblements tenus dans l’enceinte universitaire, les protestataires ont pris d’assaut l’annexe du siège de la DOUH qui a été, en un laps de temps, mis a sac par les “insurgés” qui ont saccagé tout le mobilier qui était à l’intérieur de la bâtisse. La mobilisation estudiantine n’a pas baissé d’un cran étant donné que les protestataires maintiennent en continue leurs revendications.
C’est pour cela, sans doute, que l’effervescence gagne de plus en plus du terrain, histoire de maintenir un forcing constant devant les actions estudiantines. Ainsi, après la démonstration de forces qui avait drainé, ce 11 décembre dernier, pas moins de 35 000 étudiants à l’occasion d’une marche sur la wilaya, la coordination locale des étudiants s’ attelle, à coup sûr, a faire parler d’elle, ces jours-ci. L’on s’attend, de ce fait, à des manifestations de terrains comme, a en croire certains nombres des comités autonomes, l’occupation de la voie publique si d’ici là, les responsables a tous les niveaux, restent muets aux doléances de la CLE. La grève illimitée du 19 janvier, est également un autre moyen susceptible de faire réagir les pouvoirs publics a à plancher sérieusement sur la question.
A. H.