La tension suscitée par les derniers attentats kamikaze ayant ciblé la capitale puis Naciria avec un bilan d’une quarantaine de mort et des dizaines de blessés n’est pas près de baisser. Redoutant d’autres coups meurtriers de la part de l’hydre islamiste, les forces locales de sécurité sont sur le qui-vive, particulièrement dans les wilayas de Boumerdès et Tizi Ouzou.
Ratissages non stop des maquis avoisinants.
Hier, ou signalait encore à titre d’exemple un redéploiement militaire non loin d’Azla sur l’axe Timezrit-Iser où appareils spéciaux sont utilisés pour la détection d’engins meurtriers. Quelques jours auparavant, plusieurs bombes artisanales ont été désamorcées dans les maquis de Thénia, Souk El Had et Beni Amrane.
Les troupes de l’ANP se relaient dans les différentes zones sensibles et se tiennent prêtes à déclencher leur puissance de feu au moindre indice de présence des hordes sanguinaires.
Le redéploiement de l’ANP est consolidé par les multiples interventions d’autres structures de la police et de la gendarmerie nationale Celles-ci fortifient leurs positions dans les artères principales et intersections des centres urbains avec le réflexe de soumettre tout suspect à la fouille systématique.
En moins d’une semaine, près de 15 individus ont été arrêtés sur l’axe Réghaïa-Naciria. D’autre part, nos sources n’ont pu jusque-là confirmer l’information persistante selon laquelle un autre réseau de l’ex-GSPC vient d’être mis hors circuit à la limite départementale de Boumerdès et Alger.
Salim Haddou