l Yennayer, premier jour de l’an berbère, annonce le solstice de l’hiver (journée la plus courte de l’année) et par ricochet l’allongement progressif des jours.
Le calendrier berbère a débuté en 950 avant Jésus-Christ. Il est typiquement agraire. Pour cela, il est élaboré en fonction des saisons et des travaux agricoles.
En Kabylie, Yennayer est consacré déjà depuis quelques années comme jour férié. La Nouvelle année berbère, soit l’an 2958 a débuté samedi passé correspondant au 12 janvier.
A cette occasion et à l’instar des autres villes d’Algérie, les Seddoukois, n’étaient pas en reste, en se conformant aux traditions léguées par nos ancêtres en fêtant Yennayer avec faste. Beaucoup de mets du terroir étaient au menu : beignets, crêpes arrosées d’huile d’olive et saupoudrées de sucre ou encore le couscous aux légumes variés arrosée d’huile d’olive et garni de poulet.
Une légende très répandue chez nous : Une vieille sortie faire paître sa chèvre lors d’une journée ensoleillée s’est moquée de Yennayer, ricanant que les frimas de l’hiver sont terminées et que désormais elle pouvait aller paître à sa guise.
Furieux, il emprunta quelques jours auprès de Fourar et provoqua une tempête qui obligea la malheureuse à rester cloîtrée entre quatre murs.
L. Beddar