Devant l’incapacité des camarades de Ghazi à prendre le dessus sur l’AS Khroub, une partie des supporters n’ont pas hésité de scander des slogans peu orthodoxes à l’encontre des dirigeants auquels ils reprochent leur incapacité de pouvoir recruter des joueurs capables de renforcer leur équipe favorite. Ce triste constat n’est un secret pour personne mais on doit chercher pour connaître pourquoi le club n’a pas pu recruter ?
Les dirigeants ne sont pas pour ignorer que leur équipe nécessite un renfort de premier choix, mais ont-ils les moyens pour cela ? Assurément pas.
“Nos caisses sont vides on ne peut pas se payer des joueurs capables d’apporter un plus. On n’y peut rien, on doit faire avec” avait expliqué le président de section, Fayçal Aloui. Les joueurs déjà en place, ne sont pas encore régularisés d’où les grèves à répétition des Ousmaïl, Ghazi et autres.
Khezzer l’a d’ailleurs bien signifié à la fin de la rencontre “cela a été prévisible, les joueurs ont vécu une semaine très mouvementée, cela s’est répercuté sur leur rendement aujourd’hui. A présent l’on se demande qui est responsable de cette situation ?.
Pour ceux qui avaient déversé leur colère avant-hier au stade ; ce sont les dirigeants”. Cela est-il vrai ? Quand on sait que ces derniers ont été presque suppliés par les amoureux du club, l’été dernier, de crainte de voir la JSMB, déclarer forfait, après le départ du pas moins de 15 joueurs et la démission de Tiab. Ce dernier qui avait campé sur sa décision pendant plusieurs semaines s’était rétracté devant l’indisponibilité de candidats à sa succession. Fayçal Aloui qui n’était jusque-là qu’un ami du club, s’est mis de la partie en mettant son établissement hôtelier et ses “relations” au profit du club. Peut-on, aujourd’hui, leur reprocher le fait d’avoir pris l’équipe dans une situation catastrophique? En sont-ils responsables ? auraient pris la place de quelqu’un d’autre? Naturellement pas. Car s’il y avait vraiment quelqu’un qui aspirait à prendre se manifester du club, il aurait pu le montrer durant les deux mois de doute qu’avait vécu le club. Et si jamais depuis ce temps là d’autres sont intéressés, il ne reste que quatre mois pour le cycle olympique qu’ils se préparent.
Cela dit, la direction en place aurait pu s’entourer de gens capables de ramener un plus à cette équipe sur le plan financier. Le comité directeur doit s’élargir à de bonnes volontés capables de persuader les industriels de toute la wilaya, de Kherrata à Tazmalt sur le “patrimoine JSMB”. Un club de football est l’affaire de tous, dirigeants, supporters, investisseurs : On ne peut pas le gérer en solo.
Amine Kaci