Région au relief accidenté et entourée de massifs forestiers, la commune de Aït Yahia Moussa a besoin d’un poste avancé de la Protection civile. Celui implanté à Draâ El Mizan n’arrive pas à satisfaire les interventions nécessitées par contrée, allant du point noir à Tamdikt dans la commune de M’kira à la lisière de la wilaya de Boumerdès.
L’unité de Draâ El Mizan avec son manque de moyens et matériels reste largement dépassée. L’installation d’un poste avancé à Aït Moussa traversé par la RN25, théâtre quotidiennement d’accidents de la circulation, devient plus qu’une urgence. “En plus des interventions que nous devons faire sur cette route, nous assistons les autres services lors du déroulement des élections et des examens de fin d’année”, nous fait savoir une source proche de l’unité de Draâ El Mizan.
Il a ajouté : “Ce poste doit être doté au moins d’un camion et d’une ambulance pour les urgences”. N’oublions pas aussi qu’en raison des forêts situées dans ce vaste périmètre géographique de nombreux feux de forêts se déclarent chaque été. “Les secours n’arrivent pas à temps.
On n’accuse pas la lenteur des éléments de la Protection civile de Draâ El Mizan, mais il faut savoir qu’il y a des villages de notre commune qui sont situés à plus de cinquante kilomètres de Draâ El Mizan.
En attendant l’arrivée des secours, les catastrophes sont déjà grandes. Comme ce fut le cas l’été dernier”, nous a confié un ex-élu.
Dans cet ordre d’idées, il y a lieu peut-être de rappeler qu’à Tizi Ghennif une unité de ces services est en cours de réalisation.
En tout cas, cette nouvelle réalisation viendra à point nommé soulager celle de Draâ El Mizan.
Quant au poste d’Aït Moussa, il n’est pas seulement une demande de la population et des élus mais aussi des éléments de l’unité de Draâ El Mizan.
Amar Ouramdane