Les lycéens exigent des garanties

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La colère couvant dans les établissements scolaires depuis la mise en pratique de la réforme du système éducatif se déverse de plus en plus dans la rue. Ainsi, et après le débrayage réussi des lycéens ces derniers jours, le mouvement de grève initié afin d’alléger les programmes pour les classes de terminale se poursuit et risque de perdurer. Hier encore, des milliers de lycéens se sont donné rendez-vous au lycée ex-Delacroix pour réaffirmer leur attachement à leur revendication initiale. Toutes les rues d’Alger ont été investies tôt hier matin par des processions humaines. Encadrés par des policiers, les lycéens se dirigeaient vers l’annexe du ministère de l’Education nationale, sise au Ruisseau, et vers d’autres lycées afin de rejoindre l’Académie.

Le mouvement était spontané. L’allègement du programme pour les classes de terminale était le seul mot d’ordre des lycéens.

Au lycée Barberousse et Kheireddine, un millier d’élèves, venus des lycées d’El-Biar, de Ben Aknoun, de Chéraga, de Bab Ezzouar et même de Baba Hassan, ont observé un sit-in. Sous une forte présence policière, ces écoliers ont crié leur colère contre la surcharge des programmes.

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