Un prix pour promouvoir la littérature algérienne

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Ce prix de 15 000 dollars, sponsorisé par l’ENTV et l’Office national des droits d’auteurs et des droits voisins (ONDA), a échu à Kamel Kerour pour son roman d’expression arabe Terras, l’épopée du chevalier disparu et, à Abir Chahrazed pour son roman Le carrefour des époques.

Intervenant au nom du jury du prix, la critique littéraire libanaise, Dr Youman Aïd, a expliqué ce choix par « la pertinence » des deux œuvres, augurant, de par la qualité de l’écriture et la maîtrise des techniques du récit des romanciers lauréats, d’une « riche production littéraire ».

Pour sa part, la romancière Ahlam Mostaghanemi, a estimé que la réussite de ce rendez-vous, est, qu’il ait résisté pendant huit ans à « l’indifférence », ajoutant qu’“il est temps d’aider les jeunes créateurs à produire dans le champs culturel”.

Pour sa part, le directeur de la Bibliothèque nationale, Amine Zaoui, lequel a encouragé cette initiative d’une grande écrivaine algérienne, en ouvrant les portes de son espace culturel pour y abriter cette rencontre, a trouvé que  » cette occasion venant de la part d’une grande romancière comme Ahlem Mousteghanemi, est une sorte d’encouragement pour les jeunes auteurs de persévérer et de mettre à jour leurs don pour créer et soulever le flambeau des grands  » a-t-il déclaré tout en ajoutant que  » quand un prix est parrainé par un homme ou une femme de lettres, il y a toujours le niveau. Je pense que le prix du grand écrivain Malek Haddad a bien su garder le niveau, et que la plupart des lauréats de ce prix, sont dans des gens de lettres algériens.

Dans cette session il y a une succession du travail qui est entrain de se faire par l’association  » El Ikhtilaf  » et par l’écrivaine Ahlem Mosteghanemi « . Dans le même contexte et répondant à la question qui montre le jugement des organisateurs de cette rencontre, l’interlocuteur dira « Je crois que satisfait n’est pas le mot. On n’est jamais satisfait par la littérature, par la création. Car la création est toujours un champ ouvert, c’est comme la liberté qui n’a pas de toit. Je trouve que le roman algérien est tout d’alors récent, il n’est pas aîné comme les autres expériences dans le monde arabe, mais reste qu’il y a la qualité dans tout ce qui est en train de se faire en Algérie, je précise surtout le roman en langue française, mais sans oublier l’expérience de la langue arabe que je considère particulière par rapport au roman arabe ».

Quant au directeur général de la Télévision algérienne Hamraoui Habib Chawki, dans son intervention lors de cette cérémonie de remise du prix, il a annoncé l’augmentation de la valeur du prix Malek Haddad pour cette année et l’année prochaine de 500 000 DA, tel est le cas aussi pour la direction de l’ONDA représenté par son directeur Hakim Toussar.

Enfin, il est à noter que le prix Malek-Haddad pour le meilleur roman est organisé tous les deux ans dans notre pays, l’année prochaine ce prix sera abrité par une capitale du Moyen Orient.

Kafia Aït Allouache

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