Les étudiants de Bouzaréah montent au créneau

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l Mis à part toutes les crises que vit la communauté universitaire et qui se traduit par le « manque de moyens pédagogiques », les étudiants de l’université de Bouzaréah se plaignent « des dernières décisions prises par la tutelle, à savoir l’ouverture de l’université à l’investissement privé ». Ces étudiants déplorent, encore, « le manque des bus universitaires », a indiqué un communiqué du Comité autonome des étudiants de Bouzaréah. Il s’agit, selon les étudiants, « de l’absence de stations opérationnelles aux périphéries de la faculté de Bouzaréah ». Il a, par la suite, évoqué la station de bus universitaire de Bouzaréah qui n’est réellement « qu’un terrain accidenté transformé en station » et cela, « empêche les étudiants de rejoindre leurs bancs de travail avant de parcourir des kilomètres à pied ».

« Cette station devient impraticable pour les étudiants et inaccessible pour les bus, sous les pluies », affirme la même source, ajoutant que, « cela se passe devant l’indifférence et le mépris des responsables qui n’ont engagé aucune mesure pour résoudre ce problème et améliorer la situation », déplorent, par ailleurs les étudiants. Abordant les autres conditions de vie à l’université, les étudiants affirment, qu’ils ont répondu favorablement à l’appel du comité des étudiants de Bouzaréah et ont mené un mouvement de protestation dénonçant les conditions de vie « dégradées » de l’étudiant ainsi que la « fuite des responsables de la tutelle ». Le comité des étudiants de Bouzaréah exige, dans leur communiqué, « le réaménagement de la station de bus universitaire » et cela, « doit être réalisé dans les plus brefs délais ».

En outre, le comité demande l’engagement d’un véritable plan socio-pédagogique ainsi que la préservation du caractère public de l’université. A l’occasion, le comité a fait appel à tous les étudiants de « s’auto-organiser » afin de lutter et d’arracher leurs acquis et leurs droits légitimes. Cette sortie médiatique des étudiants s’ajoute à un front social au bord de l’explosion. Il est marqué, depuis le début de l’année, par les grèves répétées dans le secteur public, notamment dans celui de l’Education.

S.O.

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