Djezzy chef de file des investisseurs

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Une pour OTA et l’autre pour Watania. Deux opérateurs économique qui ont respectivement investi 730 et 420 millions de dollars, selon le premier responsable d’Orascom. Ce dernier a affiché son optimisme quant à la réussite et l’avenir de son groupe durant ces six ans d’existence dans notre pays. Un constat satisfaisant pour Kabbani. Il s’agit du développement de la téléphonie mobile qui s’est fait d’une manière « phénoménale et rapide.» La preuve ! En six ans OTA a versé 120 milliards de dinars au Trésor public, dont 55 milliards pour l’achat de la licence. Ce qui a permis au PDG d’OTA de préciser qu’ « avec ce chiffre nous sommes partenaires de l’Etat dans le secteur de la téléphonie mobile. » l’investissement de ce groupe en Algérie n’est pas seulement d’ordre lucratif. A l’ inverse, il a créé 3 700 postes d’emplois directs et 35 à 40 000 postes d’emplois indirects.

Le leader de la téléphonie mobile compte actuellement en Algérie 13 millions d’abonnés. Il a ainsi réalisé un chiffre d’affaires de 1,8 milliard de dollars et un investissement qui est estimé à 2,7 milliards de dollars avec une couverture de réseau qui dépasse 93 % de la population et ce grâce à 2 500 BTS (antennes) installées à travers le territoire nationale. Il compte, également 71 Centres de services (CDR) et 6 000 stations bases réparties sur les 48 wilaya du pays.

Cette réussite a été aussi une opportunité pour l’Algérie d’occuper en 2007, la première place à l’échelle africain en matière de la télédensité dont le taux est estimé à 70 % de la population algérienne. « En attendant le bilan final de 2007, je peux dire que l’Algérie est à la première place sur le continent africain en matière de la télédensité avec un pourcentage de 70 % », a souligné M. Kabbani, lors d’une conférence-débat ou il a dressé le bilan de son groupe depuis 2001 à ce jour. Pour ce qui est de la relation de l’ouverture du capital d’OTA à travers la Bourse, le PDG du groupe Orascom s’est contenté de dire : «On veut ouvrir le capital d’OTA. On le fera lorsque le marché boursier algérien sera prêt. Il y a des normes à respecter. » Notons que M.Kabbani a appelé les opérateurs économiques étrangers à venir investire en Algérie et ce, pour « le climat favorable » qu’elle possède dans ce domaine. Les ambitions d’OTA de s’aggrandir ne se limites pas dans la téléphonie mobile mais elle touche d’autres secteurs, à savoir, le tourisme, l’immobilier, la construction et la pétrochimie. Aujourd’hui, le patron de Djezzy affiche les intentions d’Orascom d’investir prochainement dans le secteur bancaire, une fois l’autorisation de l’Etat sera accordée au groupe.

Nabila Belbachir

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