l Selon un rapport émanant de la Banque mondiale sur les prévisions économiques pour l’année 2008, indique que les pays tels que l’Algérie, joueras un rôle prépondérant et protecteur de l’économie américaine concernant la crise financière, qui sévit depuis des mois au pays de l’Oncle Sam dans le volet de l’hypothèque immobilier.
Ce même rapport affirme que, l’Algérie, la Chine, l’Inde et l’Iran, devront apporter un élan économique qui peut atteindre les 3,9 % au courant des 10 prochaines années, compte-tenu des rentes financières record enregistrées durant les dernières années. Cela est dû principalement à la flambée des prix de pétrole sur le marché international, qui a dépassé les 100 dollars. Le coup d’accélérateur se traduit par les investissements internes de ces pays et leurs apports financiers sur la scène mondiale, par deux procédés qui sont : l’investissement direct d’un côté et l’acquisition des actions garanties par la trésorerie américaine de l’autre.
Le rapport de la Banque mondiale indique que les investissements directs supposés, durant l’année 2008, par l’Iran et l’Algérie, atteindront les 1,1 milliard de dollars, pour chacun. Se référant aux taux d’importation engendré par les besoins de ces pays, pour ces approvisionnements en matériaux nécessaires, afin d’alimenter les énormes projets lancés par ces deux Etats. L’Algérie compte investir 5 à 7 milliards de dollars en matière d’équipement américain, en plus du rachat des actions du Trésor américain qui avoisinent les 43 milliards de dollars à la fin de l’année écoulée. Un chiffre qui va être revu à la hausse et ce, malgré la dégringolade du dollar américain dans le marché boursier. L’Algérie cumule 110 milliards de dollars dans ses caisses. Selon l’expert international Han Stimer, de la Banque mondiale que « les taux d’importation de l’Algérie, renforcerait le développement économique mondiale, ce qui permettra aux sociétés américaines d’exportation, de se hisser et de renforcer leurs capacités financières, et par conséquence résorber la crise d’hypothèque que vit les Etats-Unis». De son côté, le ministre algérien de l’Energie et des mines, et président de l’Organisation mondiale du pétrole (OPEP), M Chakib Khelil, déclare que : « L’Algérie continue de maintenir ses ventes en dollars, considérant que la Banque nationale d’Algérie (BNA), adopte une gestion de qualité des opérations financières du secteur.” Du point de vue politique, le rapport de la Banque mondiale, dévoile au grand jour que, les Etats-Unis demeurent toujours les maîtres et les décideurs, notamment sur les pays arabes, compte-tenu des résultat du «sommet de l’OPEC de Riadh», en novembre dernier, où il a été décidé de rester « fidèle » à la monnaie américaine, et ce malgré la chute vertigineuse du dollar sur le marché boursier mondial et qui a coûté une perte de 100 milliards de dollars aux Etat-Unis.
Lounis Melbouci