l La santé scolaire été le thème d’une journée consacrée à ce sujet, pour le moins que l’on puisse dire important pour bien préserver la santé publique.
Présidée par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Amar Tou, la journée d’étude était comme étant « une journée de prévention et de présentation des bilans annuels de la santé scolaire.»
Dans son intervention, M. Amar Tou, s‘est exprimé sur l’importance de la santé scolaire, car cette dernière, n’est pas nouvelle en Algérie. Il a affirmé dans ce sillage que, «pour le programme de 2008, il y aura des nouveaux éléments qui consacreront plus d’importance à la santé de nos élèves.» Il a souligné qu’« en Algérie, le secteur de l’enseignement, avec tous ses paliers, a presque atteint une dizaine de millions, en accordant plus d’importance à la santé scolaire, nous aurons des enfants et des adultes, soit le tiers des Algériens, qui se porteront en bonne santé.»
En Algérie la santé scolaire est prise en charge par des unités de dépistage et de suivie (UDS). Ces dernières sont au nombre de 1 485 dont 1 121, implantées dans les établissements scolaires, 344 sont implantées dans des structures de santé, 20 autres sont implantées dans des locaux dégagés par les collectivités locales. Ces chiffres sont signalé dans le Bilan annuel de santé scolaire 2006-2007, présenté par, M. Aadjeb, directeur de la prévention chargé de la santé scolaire au ministère de la Santé.
Concernant les activités réalisées durant l’année scolaire 2006-2007, M. Aâdjeb, a évoqué la couverture par les visites médicales systématiques de dépistage. Cette dernière, est estimée à 95,26% d’élèves ciblés ont été examinés et 56,56 % est le taux des élèves des classes intercalés qui ont été examinés.
Evoquant le programme 2008, le responsable de la prévention, a affirmé que « ce programme porte sur le nombre d’actions réalisés durant l’année scolaire 2007-2008, ces action font l’objet d’un circulaire interministérielle.» Ce programme, assurera les visites médicales systématiques de dépistage pour l’ensemble des élèves de la 1èr année primaire à la 3e année secondaire, ce qui exige à chaque élève de présenter son carnet de santé lors de chaque visite médicale, a souligné, M. Aâdjeb. Ainsi que « le développement des actions de proximités en direction des élèves des établissements scolaires des zones éparses et des zones sous desservies », a-t-il ajouté.
S’agissant du budget consacré à la santé scolaire, une représentante du ministère de l’Education, a déclaré qu’il s’agit d’un budget minime, mais cela n’empêche pas qu’il «s’est évolué par rapport à 1996 de 17 fois», a-t-elle précisée. Par ailleurs, le ministre de la Santé, s’est estimé optimiste concernant les résultats obtenus de ces actions qui commencent à s’améliorer. Ajoutant, au passage que, la prise en charge seule n’est pas suffisante et c’est pour cela que, « nous allons affecter des spécialistes aux Hauts-Plateaux et au Sud pour assurer une santé scolaire plus spécialisé », a souligné M. Amar Tou.
Lynda Louifi