Mais pas mal d’équipes n’ont pas réussi à sortir la tête de l’eau, à l’image de la JSB Amizour.
En effet, le club représentant la ville d’Amizour dans ce palier a achevé cette premières moitié du championnat à la 15e et avant-dernière place avec seulement 12 point récoltés sur les 45 possibles, ne devançant que la JS M’cheddalah, lanterne rouge avec seulement huit points. Sur les quinze journées disputées, le club n’en a gagné que quatre rencontres, toutes à domicile. Les autres (11) sont ponctuées par des défaites. L’attaque n’en a inscrit que douze (12), quant à la défense elle a encaissé vingt-quatre. Ce qui fait d’elle la défense la plus vulnérable depuis le début de saison. Les raisons de ce parcours jugé par les observateurs de catastrophique sont liés en grande partie au manque de moyens financiers, l’inexistence de terrains adéquats pour les entraînements et surtout le changement à la tête de la barre technique. Sur ce point précis, au tout début de la préparation d’intersaison, c’est Mourad Benmeziane qui était à la barre technique, en compagnie de Abderrahmane Meheni. Le club a débuté le championnat avec trois victoires d’affilée, à domicile devant la JS M’chedallah (2-0), le MC Bouira (1/0) et la JS Boukhalfa sur le même score, mais après le club a chuté lourdement en concédant des défaites en série, en tout six, dont deux à domicile devant le CMB Thénia (8e journée), et la JS Azazga (10e journée) sur le même score de un but à zéro. La dernière défaite de phase-aller a été enregistrée devant la JRA Zaâtra à Amizour le jeudi passé.
Des résultats qui mettent aujourd’hui le club amizourois dans une situation de danger, c’est-à-dire de potentiel reléguable. C’est pour dire que la famille sportive de ce club créé, rappelons-le en 1995, devrait plus que jamais réagir afin de ne pas voir l’avenir de cette équipe sombrer de plus en plus.
R. M.