Des chemins vicinaux très endommagés par les eaux pluviales

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En effet, le relief trop accidenté de la localité fait que le drainage des eaux pluviales se fait tout naturellement mais non sans causer des dégâts sur de nombreux chemins vicinaux et pistes.

Ainsi, devant l’incivilité de certains riverains des voies routières qui obstruent délibérément les “regards” et autres avaloirs pour “dévier” le cours d’eau vers le chemin fait que la plupart des routes ont été endommagées par les fortes précipitations de ces derniers temps. Les service communaux qui tentent cahin-caha d’y remédier se voient souvent pourchassés par ces citoyens qui refusent que les eaux traversent leurs champs et du coup, c’est l’effet boule de neige qui prend naissance, car cela fait des émules et ce sont tous les villageois qui “réorientent” l’eau vers les voies publiques. Les exemples ne manquent pas et l’on peut citer les chemins vicinaux qui desservent les villages Aït Ahmed, Iaziten (haut), Berkouka, Haddada, Ighil Aouène, Tighilt Hwaa (Elbir)… Ainsi dans le premier village précité le chemin dit “aâsiw” est devenu quasiment une espèce de “oued” de par les importantes eaux pluviales qui y sont drainées. “Toutes les eaux pluviales qui y sont déversées sont acheminées tout droit vers nous, mettant du coup en péril nos habitations”, ont affirmé deux citoyens de ce village, lesquels ont ajouté en substance : “Pourtant, nous avons signalé ce problème aux autorités locales à maintes reprises, mais en vain !”. La réalisation tout récemment de caniveaux pour ce faire n’a pas eu pour l’heure de résultats dès lors que le travail en question laissait sérieusement à désirer. C’est dire que sans la fermeté et l’autorité des pouvoir publics, ce récurrent problème risque encore de perdurer. Il est par conséquent impératif de mettre en place des mécanismes techniques, voire même juridiques pour solutionner une fois pour toute cette contrainte, car bien souvent ce sont les habitations situées en contrebas des chaussées qui sont mises en péril, particulièrement en période de fortes chutes pluviales.

Idir Lounès

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