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 » L’Algérie est la pionnière de la carte à puce en Afrique  »

270 000 cartes à puce  » Chifa » ont été distribuées au niveau de 10 wilayas, il n’en demeure pas moins que beaucoup reste à faire en matière de délais et taux de remboursement.

Un chiffre qui reste infime, compte tenu du processus de généralisation de cet outil d’ici 2010. M. Bourkaîb, qui répondait aux questions relatives à son secteur dans l’émission, l’invité de la rédaction, hier mardi, constate qu’il y’a 1.5 millions de bénéficiaires jusque, là. Et d’ajouter :  » Ce niveau est tout à fait logique, il répond à une stratégie fondé sur un échéancier graduel « . L’orateur s’appuie sur un planning élaboré au niveau des wilayas, qui est mis en place par ses services. Des carences sont à déplorer dans certaines étapes, dans lesquelles on recense des contraintes qui seront levées au fur et à mesure que l’opération avancera, tient-il à préciser. S’agissant des partenaires de la (CNAS) existant dans les 5 wilayas-pilotes, le directeur général, souligne, qu’ils sont régulièrement enrôlés, les bénéficiaires commencent déjà à utiliser leurs cartes à puce, les factures électroniques commencent à être établies. Le représentant de la Sécurité sociale, met en exergue le travail colossal qui a été fait pour la mise en service de la carte Chifa. Il a fait savoir que  » l’Algérie est le premier et seul pays africain, à avoir introduire la technologie de la carte à puce « , tout en se félicitant sur l’avancement de l’opération, ainsi que sur les répercutions positives notamment pour les assurés sociaux.

Concernant le problème de la domiciliation des malades chroniques, là encore, certaines lenteurs sont à signaler, bien qu’elles aient été supprimées, en raison de l’indisponibilité fréquente des médicaments. A cet effet, la Caisse nationale des assurés sociaux, a élargi l’approvisionnement des médicaments dans toutes les officines pharmaceutiques, relevant bien entendu, de la circonscription du centre de payement des assurés. Le transport sanitaire est un autre volet pris en charge par la sécurité sociale, des entreprises de transport ayant atteint 120 groupes, dont 110 souscrits à la convention de la sécurité sociale. Ces entreprises expriment leur mécontentement par rapport aux tarifs imposés par la caisse des assurés. Un décret a été promulgué en 2007 à cet effet, afin de mettre un terme définitif aux fraudes constatées, de manière àprotéger les malades, en indiquant les nouvelles règles adaptées aux différents types de transport. Le premier responsable des assurés sociaux, à ce sujet dra :  » Le coût du transport sanitaire s’élevait en 2006 à 800 millions de dinars « . A l’avenir les médicaments vont être intégrés, dans les soins prodigués au insuffisants rénaux dans l’enveloppe allouée au transport.

Le responsable revient sur la facture salée des médicaments, avançant le chiffre de 1 milliard de dollars par an. Malgré cela, la maladie d’Alzheimer, et certains types de cancer ne sont pas pris en charge par l’instance en question. Chose que la commission mise en place par le service du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, compte formuler des propositions pour apporter des solutions rapides, afin d’améliorer la qualité de vie de ces malades et le remboursement de leurs médicaments. Des revalorisations substantielles des actes et des tarifs médicaux vont êtres revues et adoptées, de même que pour consultations médicales.

Enfin M. Bourkaîb, parlant de son instance, dira qu’  » on arrive à garder un équilibre financier, et on compte améliorer les prestations offertes aux assurés, pour accompagner les malades ».

Lounis Melbouci

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