Le seul cimetière communal, situé en périphérie de la ville de Lakhdaria, dans un des quartiers les plus populeux, connaît, en cette période où la nature est verdoyante, une véritable invasion.
En effet des traces apparentes de sangliers, attirés probablement par des plantes très prisées, poussant sur les tombes ou aux alentours, s’adonnaient à un véritable travail de destruction animal. Pourtant, le gardien communal de cet endroit sacré, a averti une famille devant se recueillir sur la tombe d’un proche décédé la veille, à n’y venir qu’après les premières heures du matin. Lors de leur visite, vers huit heures, cette famille a eu la désagréable surprise de se retrouver face à un groupe d’environ une douzaine de sangliers passant en toute quiétude. Le pourquoi de cette présence insolite de cet animal en ce lieu bien fréquenté par les familles éprouvées par des décès de parents ou amis — le cimetière quelque peu délaissé — est ouvert sur son flanc ouest, sans aucune clôture solide capable de barrer la route à toute intrusion animale.
En plus de la sécurisation de ce lieu, dernière demeure de vivant, une organisation plus rigoureuse dans la gestion des espaces est fortement souhaitée ainsi que l’agrandissement du cimetière sur le terrain devenu insuffisant, situé sur le bas côté de la voie ferrée, inculte et abandonné.
S. Abdelkader