Pour ce faire, les responsables ont jeté leur dévolu sur les bureaux de l’ex-Khalifa Bank qui semblent répondre à leur exigences. Bien que les travaux d’aménagement soient entamés, depuis plus de six mois, personne ne peut, pour le moment, donner la date d’ouverture que les usagers attendent avec impatience, vu la vétusté de l’agence actuelle. Et pour cause, les locaux occupés depuis la fin des années 80, ne répondent plus aux exigences d’une clientèle de plus en plus nombreuse, en droit d’attendre plus d’espace et de confort. Les murs intérieurs tout comme la façade avec leur peinture défraîchie, contrastent avec le faste d’une banque voisine. Faute d’espace, le personnel, au nombre limité à trois ou quatre personnes, ne peut juguler les chaînes d’usagers, devenues quotidiennes. On ne peut ne pas remarquer ces vieux et vieilles qui attendent devant la porte, bien avant neuf heures du matin. Les clients, se bousculant devant les guichets, accentuent la pression sur les employés contraints de faire face dans des conditions peu enviables. Le nombre important de dossiers et de comptes à gérer s’explique par le fait que la BADR de Aïn El Hammam se trouve être la seule agence censée servir une population concentrée dans un rayon comprenant les daïras d’Iferhounène et de Aïn El Hammam, soit une dizaine de communes. De nombreux émigrés y ont ouvert des comptes en devises que la banque doit gérer en même temps que les dossiers de crédits consentis aux agriculteurs de la région. Pour satisfaire toute sa clientèle, dans des délais raisonnables et des conditions d’accueil convenables, l’ouverture de nouveaux locaux devient urgente.
Nacer B.
