L’artiste au look altermondialiste

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l “On l’attend en Kabylie avec impatience, on l’a raté quand il s’est déjà produit, mais depuis, ce sont des milliers de fans qu’il a conquis !” diront deux jeunes étudiants de l’université

Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou à propos d’Akli D. ce chanteur au pseudo de journaliste qui est né dans un petit village du côté de Draâ El Mizan en Grande-Kabylie, où il a grandi entouré d’une famille de musiciens.

Il est bercé par les mélodies de sa mère, interprète de chants spirituels traditionnels.

La musique devient pour lui un mode de vie, un univers de rencontre, de partage et de guérison.

Le musicien choisit son havre de paix à Paris, dans un troquet emblématique de Ménilmontant dans lequel il organise toute la nuit des “jams” entre musiciens. Manu Chao, quand il est à Paris, baigne dans ces soirées et découvre cet artiste atypique qui pose avec grâce sa poésie kabyle sur une musique mariant folk, jazz, manouche et musique chaâbi. L’amitié naît instantanément entre les deux hommes, la rencontre humaine devient artistique.

Produit par Manu Chao, l’album “Ma Yela”, matérialise tous les songes artistiques d’Akli et résume parfaitement son parcours.

Au look original, “alter mondialiste” et très sympathique, Akli D, a su admirablement conquérir toute la diaspora kabyle en Europe, voire même en Amérique du Nord.

En Algérie, tout le monde espère de lui qu’il fasse une tournée particulièrement dans sa région natale de Kabylie où il est en train de défrayer la chronique artistique locale.

“Franchement, c’est par hasard que je l’ai découvert sur BRTV et depuis, je suis devenu l’une de ses admiratrices, c’est un bonheur pour moi de l’écouter !”

C’est dire qu’il est certain que nous en reparlerons de cet artiste, surtout s’il serait amené à se produire à Tizi Ouzou comme il a déjà fait salle pleine, il y a de cela quelques années.

Idir Lounès

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