Le débrayage gelé

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Les réserves émises par Mohamed Goumri, coordinateur de la SNSPA, portant sur la possibilité de surseoir à la grève, prévue pour aujourd’hui, dans le cas où des faits nouveaux survenaient, se sont concrétisées.

Finalement, la journée de protestation n’aura pas lieu. C’est ce qui émane du communiqué de la Coordination nationale des syndicats des ports d’Algérie parvenu à la presse hier soir et destiné aux entreprises portuaires d’Arzew, de Ghazaouet, Jijel, Ténés, de Béjaïa, Annaba, Alger, Oran, Skikda et de Mostaganem.

“La Coordination nationale des ports d’Algérie a décidé de reprendre les négociations le 10 février au port d’Alger. ”, lit-on sur le communiqué.

Ceci, précisent les rédacteurs du communiqué, “ après que la partie employeur ait souhaité la continuité des réunions de la commission paritaire ”…et en tenant compte “ des orientations faites par le secrétaire général de la Centrale syndicale UGTA, apportant tout son soutien dans le cadre des négociations de la convention par branche ”.Pour rappel les syndicalistes se sont insurgés contre le refus de la partie employeur de revaloriser les primes et les indemnités. Outre les raisons sus-citées, le débrayage annoncé précisément est motivé par le malaise social qui se généralise de plus en plus au sein de la Fonction publique, et n’ayant pas épargné les dockers. “ On est coincé, on n’avance pas ”, affirme le coordinateur de la CNSPA, suite à la sourde oreille des pouvoirs public.

Par ailleurs, M. Goumri a souligné que la question de la privatisation des ports n’a pas été au menu de la convention par branche. Les retombées fatales qu’aurait induit le débrayage des dockers sur l’économie nationale sont écartées, du moins pour le moment.

Ahmed Kessi

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