Au cœur du froid…le beau temps !

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L’incidence du manque de pluie depuis le début de l’hiver à l’échelle de toutes les régions, notamment là où l’activité agricole en est réellement une, et sur les quantités hydriques destinées à la consommation en divers domaines d’activités, reste une question posée… A l’échelon de la commune rurale qui est Tifra, la saison hivernale est jusqu’au jour d’aujourd’hui particularisée par la rareté des pluies, cependant le mercure affiche des températures saisonnières, d’où le souci de la recherche d’une source d’énergie tels que les bouteilles de gaz butane, les bois… pour éloigner le froid gisant dans les foyers. Au sein des écoles, les classes sont chauffées au fuel, surtout pendant la matinée, heure à laquelle le froid se fait vraiment sentir, mais dans bien des cas, et comme d’ordinaire, les poêles à mazout nécessitent un entretien afin de pouvoir fonctionner comme il convient… Selon certains villageois, quoique le spectre de la sécheresse a commencé par s’esquisser à partir du mois de février courant, les quantités d’eau considérables emmagasinées par le sol durant la saison automnale écoulée ont eu comme conséquence d’écarter dans l’immédiat l’éventualité d’une crise d’eau, voire même dans les quelques mois à venir. Et comme l’agriculture se résume pour l’heure de manière générale en cette région dévastée par le passé en l’oléiculture au potentiel réduit par la calamité qu’est l’incendie, tout en sachant que dans un environnement normal l’olivier résiste à des périodes de sécheresse), l’élevage métigé de quelques têtes de bovins, d’ovins et de caprins, seuls les petits éleveurs sont préoccupés par la disponibilité du fourrage pour leur quelques têtes de cheptel.

Nadour Youcef

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