L’utilisation des espaces publics, notamment les trottoirs par les piétons est un droit légitime propre à tous les pays.
De plus, cela favorise l’organisation de la cité et surtout facilite la circulation des automobilistes qui ont la chaussée pour eux. Par contre, à LNI, la majorité de ces trottoirs sont squattés et transformés en terrasses de café et espaces d’étalage pour les divers commerçants qui y présentent leurs babioles.
Une situation qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive depuis des années et qui continue de causer un grand désarroi dans la ville, poussant les citoyens à réagir face à ce phénomène.
“Un trottoir est un bien public que personne n’a le droit d’accaparer. La vie de nos enfants, surtout, est en danger, à cause des risques d’accidents” se plaint un père de famille de Larbaâ Nath Irathen.
D’autre part, par le laxisme et le laisser-aller des autorités concernées, le marché des fruits et légumes ne cesse de prendre de l’extension alors que les vendeurs ambulants, de leur côté continuent chaque jour à empiéter sur la chaussée, rendant ainsi la circulation aussi bien pour les piétons que les automobilistes impossible, surtout aux heures de pointe.
Le comble, c’est que ce sont les trottoirs les plus étroits de la ville à l’image de la rue “Djouadi-Abderahmane” dite “rue d’en bas” qui sont pris d’assaut à tel point que dans cette localité tout le monde est contraint d’emprunter la chaussée.
J. S. K.