« Le service minimum des cours de rattrapage n’est pas un obstacle à nos revendications »

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l Le Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (CNAPEST) a organisé une conférence de presse, animée par Ali Lemdani, secrétaire national à l’information et à la communication dudit syndicat, hier, au siège national de Snapap, à Alger. Au cours de cette rencontre, dont l’objet est le compte rendu de la rencontre des membres du national de leur syndicat et les représentants du ministère de l’Education nationale, qui a eu lieu le 4 du mois en cours, ainsi que la grève nationale de l’Intersyndicale de la Fonction publique prévue pour les 10, 11 et 12 février. M. Lemdani dira que M. Khaldi, secrétaire général au ministère de l’Education a accepté certaines propositions émises par leur syndicat, toutefois, certaines sont soumises à réflexion, à savoir : la classification et les critères des primes de qualifications et de rendements, ainsi que la promotion des enseignants. Par ailleurs, M. Khaldi a précisé durant son entrevue avec les membres de Cnapest que l’Intersyndicale devrait assurer un service minimum des cours supplémentaires pour les élèves de terminale le 10, 11 et 12 du mois en cours, en vue de rattraper le retard accumulé. M. Khaldi, la tutelle estime que « ces grèves auront un impact négatif sur la scolarité des élèves de terminale ». A cet effet, Ali Lemdani, a affirmé que « nous sommes prêts à assurer nos responsabilités en assurant des cours de rattrapage durant les vacances du printemps, car ce service minimum des cours n’est pas un obstacle à la revendication légitime ». En outre, Le SG du Cnapest a déclaré que son syndicat a sollicité son association à l’élaboration du régime indemnitaire et du calcul des primes de rendement. Dans le même ordre d’idées, le Cnapest a exprimé son inquiétude à ce sujet en expliquant que « le régime indemnitaire risque de subir le sort réservé à la grille des salaires » laquelle, selon l’orateur a lésé les syndicalistes. Et d’ajouter qu’ « il faut ouvrir des négociations afin d’éviter l’escalade des contestations des fonctionnaires ». D’autre part, le conférencier a souligné ceci : « Nous faisons une halte à ces prestations et à l’écho de ces amendements qui serons suivis durant tout leur cheminement jusqu’à la finalisation du statut particulier ». S’agissant de la hausse des salaire, M. Lemdani a expliqué que « compte tenu de l’économie du pays, la hausse des salaires ne peut avoir aucun impact sur l’économie du pays ». Et de préciser qu’ « il faut qu’ils nous payent correctement pour faire face à la chute vertigineuse du pouvoir d’achat et à la cherté de la vie ». Ainsi, différents syndicats (Cla, Cnapest, Satef, Snapap, Snte, …).se rassembleront le 12 du mois en cours devant le palais du Gouvernement en espérent qu’ils répondront à leurs doléances.

Lemya Ouchenir

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