En effet, sur 330 aides faisant partie du quota de Aïn Zaouia, dans le cadre du programme quinquennal, aucune n’est restée en attente du moment que toutes les demandes répondant aux conditions de la Caisse nationale du logement (CNC) ont été satisfaites. De ce fait, les autorités locales espèrent entamer le plus vite possible une nouvelle phase pour permettre aux citoyens, particulièrement ceux qui habitent dans les zones rurales, de bénéficier d’un quota supplémentaire afin de répondre aux nombreuses sollicitations, lesquelles dépassent au demeurant plus de 300 demandes. Quant à la concrétisation dans les faits des projets de construction après l’établissement des certificats de possession et des permis de construction, il semblerait que la cadence des travaux est appréciable, même si parfois les bénéficiaires souffrent du retard dans le versement des sommes allouées (50 millions de centimes), réparties en trois tranches jusqu’à l’achèvement des gros travaux de l’habitation. Cependant, sur le territoire de la commune de Aïn Zaouia, certains villages, à l’instar de celui de l’Azib n’Cheikh, ne sont pas concerné par le programme d’aide à l’autoconstruction en cours à cause, dit-on, de la nature juridique des terrains couvrant son territoire classés propriété privée de l’Etat. A ce sujet, il faut savoir que plus de 20 demandeurs attendent une solution à ce problème qui ne pourra se régler qu’à travers une décision de transfert de ces biens fonciers aux réserves de la commune.
En somme, quoiqu’il en soit, cette avancée dans le domaine de l’habitat rural doit nécessairement être suivie d’une relance au chef-lieu de la commune des projets de réalisation des logements sociaux inhérents à l’ancien programme pour obtenir un équilibre entre les habitants de la ville et ceux des zones rurales.
M. Haddadi