Un nouveau siège pour la Protection civile

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La Protection civile d’Azazga aura désormais un siège digne ; celui-ci est déjà érigé et n’attend plus que ses locataires qui l’occuperont à partir du 1er mars prochain. A vrai dire, les pompiers ont commencé à faire leur valises il y a quelques jours déjà en déplaçant leurs matériels vers leur nouveau siège situé à la sortie sud de la ville d’Azazga. Leur installation officielle, se fera, apprend-on, le 1er mars.

Quoi qu’il en soit, il est certain en tous cas que la Protection civile de cette localité sera dotée d’un siège décent. Il faut dire que celle-ci était domiciliée dans une bâtisse indigne pour un corps aussi important que la Protection civile.

C’est en fait le moins que l’on puisse dire car ladite bâtisse est vétuste et se trouve dans un état lamentable. Il est à signaler d’ailleurs que cette construction remonte au temps colonial. De ce fait, elle ne doit certainement pas répondre aux besoins du métier, sachant en sus que cette brigade d’Azazga couvre à elle seule tout le secteur est de la wilaya de Tizi Ouzou.

En effet, cette unité est l’unique à être implantée dans la région et par conséquent elle est appelée à intervenir à travers tout le territoire avoisinant en allant jusqu’à Azzefoun, Aghribs, Maâla…

Et pour réussir dans cette lourde tâche, celle-ci ne peut qu’avoir besoin d’un effectif nombreux : on imagine en fait mal des dizaines d’agents dans un si petit et étroit siège.

Cela pour dire en somme que ce nouveau siège s’imposait pour la Protection civile, laquelle reste tout de même en manque de moyens en ce sens que l’unité d’Azazga qui veille sur la sécurité de toute une région ne possède à titre d’exemple que deux camions-citerne. Et encore quels camions puisque ceux-ci datent des années 80.

Ces insuffisances se sont fait constater au grand jour l’été dernier lors de l’épisode des grands feux qui se sont déclenchés dans la région. Ce jour-là, pour un simple rappel, les pompiers d’Azazga ne savaient pas sur quel pied danser devant les nombreuses sollicitudes dont ils ont été l’objet, et ce à cause du manque flagrant de moyens d’intervention.

En somme, et pour conclure, on dira que le Protection civile d’Azazga a encore besoin de se renforcer en matière de matériel. En outre, ses nouveaux locaux restent un acquis non négligeable pour elle, en attendant mieux.

M. O. B.

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