La vie culturelle est quasiment réduite à néant dans la commune de Tizi n’Tleta, à quelque dix kilomètres du chef-lieu de daïra des Ouadhias. Les quelques prouesses des jeunes de Cheurfa ne vont pas jeter le rideau sur cette agonie “culturelle” qui n’est, il faut le dire, guère une particularité de la région. La raison de ce vide, monstre peut se justifier par l’absence d’infrastructures censées accueillir les activités des jeunes. Cette situation est principalement vécue par la masse juvénile du chef-lieu communal de Tizi n’Tleta, où aucune structure culturelle n’est érigée. Un état de fait qui pousse le mouvement associatif local à “s’expatrier” vers les villages ou vers les régions limitrophes. Dans ce sillage, les jeunes de cette partie importante de la commune espèrent qu’ils pourront enfin bénéficier d’une Maison de jeunes à l’occasion du déménagement de l’APC, de l’actuel siège qui pourrait servir de lieu de rencontre pour une jeunesse qui ne demande que ça !
A. Z.