l L’Association culturelle du village Cherkia dans la commune de Maâtkas revient à la charge concernant l’absence pénalisante d’une aire de jeux dans tout le secteur de “Ait-Aissa-Ouziane” comprenant cinq villages dont précisément Cherkia. En effet, pour son retour sur la scène socioculturelle après une éclipse qui aura duré plusieurs années, “Tafrara” annonce bien la couleur en reprenant cette vieille revendication de la jeunesse locale qu’il fait sienne désormais. Ainsi, dans une correspondance adressée à la fois aux autorités locales, au wali et au P/APW, le président Brahim Zaidat (lui aussi ancien élu) n’a pas manqué de réitérer la nécessité de la réalisation d’une aire de jeux pour son village, tout en insistant sur son importance pour lutter contre l’oisiveté, qui guette la composante juvénile la rendant vulnérable et accessible aux multiples tentations nuisibles. Il mérite de rappeler qu’hormis une salle omnisports située au chef-lieu de daïra, aucune autre infrastructure de jeunes n’existe dans la municipalité. C’est dire que le secteur, on ne peut plus stratégique et sensible, de la jeunesse et des sports est très mal loti en matière de développement local. C’est ce qui a fait sortir l’association “Tafrara” de son silence.
Idir Lounès
