l Ne disposant pas de majorité au sein de l’assemblée, le président de l’APC d’Ait Yahia continue à ne gérer que les affaires courantes ne nécessitant pas une délibération de l’assemblée.
Le blocage dure maintenant depuis bientôt trois mois sans qu’une issue ne se profile à l’horizon. Si les menaces de dissolution du gouvernement de tels cas venaient à être mises en œuvre, l’APC d’Aït Yahia n’y échapperait pas vu qu’elle n’arrive toujours pas à installer les commissions, conformément au code communal.
Ce qui ne pourrait se faire sans un vote de six élus sur neuf, représentant la majorité absolue. Or il se trouve que le maire actuel élu sous les couleurs du RCD avec quatre sièges ne dispose que d’une majorité relative qui ne lui permet nullement de faire face à l’alliance FLN/FFS qui, à eux deux, comptabilisent cinq sièges.
Cette position peu confortable le contraint donc à se soumettre aux exigences de ses adversaires qui réclament les postes de premier et de deuxième vice-président. En position de faiblesse, il est contraint de proposer au FLN d’entrer au sein de l’exécutif, ce que celui-ci refuse sans son allié de circonstance, le FFS, avec lequel il aurait “passé un contrat moral”, nous dit-on.
Une autre concession que les élus du parti de Saâdi ne sont pas prêts à faire, surtout à un adversaire contre lequel tant de discours maladroits ont été dits lors de la campagne électorale. Par la suite, plusieurs tentatives initiées par quelques sages tentant de rapprocher les positions des uns et des autres afin de débloquer la situation “dans l’intérêt de la commune” se sont avérées infructueuses.
Nacer B.