Le wali exhorte les chefs de daïra à mettre les bouchées doubles

Partager

Il faut agir tout de suite quand il y a un problème. Nous avons les moyens surtout pour investir dans le secteur de l’éducation et à commencer, notamment, par le primaire « , a déclaré, hier, M. Mazouz, wali de Tizi Ouzou, au cours de la réunion des membres du Conseil de l’exécutif de wilaya.

Il a exhorté les chefs de daïra à mettre les bouchées doubles dans l’optique de parvenir à une mise à niveau efficace des infrastructures du secteur de l’éducation à travers l’ensemble du territoire de la wilaya. Dans l’optique d’ y parvenir, le premier responsable de l’exécutif de wilaya a donné toutes les prérogatives possibles aux représentants de l’Etat au niveau local pour agir surtout lorsqu’il s’agit d’une opération d’urgence.  » On a suffisamment de moyens à mettre en œuvre pour assurer aux enfants une meilleure scolarité. Il ne faut pas travailler avec les entreprises défaillantes « , a-t-il souligné. Evoquant les problèmes d’expropriation s’agissant de la réalisation d’une infrastructure publique, le wali a estimé que l’indemnisation doit précéder l’expropriation pour éviter de générer des retards qui peuvent entraver la réalisation des projets. Pour accélérer l’opération de réhabilitation des établissements scolaires, M. Mazzouz était ferme et toujours menaçant sur la question qu’il considère, d’ailleurs, comme l’une des priorités de l’heure.

A cet effet, il a insisté et instruit les chefs de daïra et le directeur de l’éducation à œuvrer dans le sens de réaménager les écoles avant la rentrée scolaire prochaine.  » La DLEP doit suivre, elle n’est pas en mesure de lancer tous les programmes. Nous avons d’autres programmes à réaliser, comme les 11 lycées, les 23 CEM et la nouvelle université « , a-t-il laissé entendre.

De ce fait, la réhabilitation des infrastructures du secteur de l’éducation absorbera une enveloppe conséquente, dégagée justement à cet effet. Pas moins, selon le wali, de 100 milliards de centimes ont été réservés pour ces opérations, qui doivent commencer juste au début des vacances scolaires et s’achèveront au plus tard en septembre.

D’autre part, l’exposé présenté par le premier responsable de l’éducation fait état des statistiques de son secteur.

Ce dernier aura, avec la réception des nouveaux établissements en septembre, 700 écoles primaires, 181 CEM, 64 lycées et 700 cantines scolaires a travers les quatre coins de la wilaya. Le wali a insisté sur l’accélération du rythme de réalisation car, dit-il, avec la cadence actuelle, les livraisons à temps des infrastructures prévues pour la rentrée s’avèrent impossibles. Sur un autre volet, le transport scolaire reste, hélas, insuffisant. La direction a recensé 143 bus, un nombre qui reste inchangé depuis 2002, et qui est loin de répondre aux exigences.

 » C’est pour cela que nous avons procédé à la réouverture de l’internat dans certains établissements, ce qui s’est répercuté sur le nombre des salles de classes qui a été revue à la baisse.”

Evoquant la santé scolaire, le même responsable a précisé que parmi les 40 infirmeries existantes, 11 ont été dotées du matériel de chirurgie dentaire. On citera, entre autres, le CEM Amar Ath Chikh de Ain El Hammam et le lycée Amar- Bessallah de Tigzirt.

A.H.

Partager