l De nos jours, le diabète, cette maladie ravageuse tend à toucher de plus en plus de personnes, à l’opposé d’il y a quelques années de cela. Dans la wilaya de Bouira, il est indiqué que plus de 9 000 malades souffrent de diabète selon un recensement établi de manière approximative par l’Association des diabétiques de Bouira (ADB), laquelle toutefois déclare se baser sur des énumérations qui émanent des centres hospitalièrs et d’autres organismes communaux. Il est évident que par manque d’une action de comptage sérieuse et rigoureuse, nous ne pourrons pas savoir le nombre exact de diabètes existant dans la wilaya de Bouira. Cependant, les quelques diabétiques que nous avons rencontrés reste désarmés devant cette maladie qui nécessite de conséquents moyens financiers afin de la maintenir à un stade supportable.
Ce n’est, malheureusement, pas le cas de la plupart des diabétiques d’avoir une situation sociale stable qui leur permettra de lutter contre cette grave maladie. Oui, parce que pour un diabètique de type I ou de type II, il ne lui est pas du tout facile de se payer un traitement complet, c’est-à-dire avec toute la série de médicaments qui lui sied, et l’un ne s’applique pas sans la présence de l’autre.
Autrement dit le malade dépourvu de moyens pécuniaires confortables pourrait se suffire d’un médicament ou deux.
La palette ou rien, pour prétendre gérer sa maladie ordinairement. Dans ces conditions, comment ne pas s’intéresser aux diabétiques tout sâges confondus et qui viennent des régions rurales les plus éloignées et chefs-lieux de wilaya, à la recherche d’un soutien médical et moral, très souvent, ils retournent chez eux sans aucun médicament.
Vu qu’ils ne bénéficient d’aucune assurance sociale pour espérer avoir l’aide médicale et la carte de gratuité pour ce qui est de l’action des médicaments, ces derniers méritent une aide et non qu’on les regarde avec pitié.
Fahem H.
