Deux peines capitales et 20 ans de prison pour cinq terroristes en fuite

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Hier, au premier jour de la session criminelle pour l’année 2008, la cour pénale de Boumerdès a statué sur trois affaires liées au terrorisme.

Ladite instance judiciaire a requis la peine capitale à l’encontre du sanguinaire Abderrahmane Bouzegza. Celui-ci a été abattu, fin janvier 2008, dans la contrée de Béni-Amrane à la suite d’une embuscade militaire. Mais le procès de ce terroriste est tenu, a-t-on précisé, en raison de l’absence d’une attestation de son décès au niveau des services de la cour pénale.

Pour l’exemple, donc, Abderrahmane Bouzegza a écopé de la peine maximale pour les chefs d’inculpation de création de groupe armé et d’homicide volontaire. Pour le même acte d’accusation, un autre chef terroriste en fuite a été condamné hier près de la même instance judiciaire, à la peine capitale.

Répondant au nom de Bakri Omar, ce “second” condamné durant l’assise d’hier, écume en compagnie de ses acolytes les maquis de Legata, Bordj Ménaïel et Cap Djinet.

A l’encontre de cinq autres terroristes en fuite, la cour pénale de Boumerdès, a prononcé une peine de 20 ans de prison ferme. Agés entre 25 et 45 ans, ces terroristes répondant aux initiales M. S, B. N, M. M, K. B et D. A, seraient affiliés à la phalange d’El Ansar dont le rayon d’action s’étend de Zemmouri à Mizrana. Ladite instance judiciaire s’apprête à l’heure où nous mettons sous presse à statuer sur le cas de deux individus fortement soupçonnés d’accointance avec les réseaux de l’ex-GSPC. Répondant aux initiales B. M et B. Z les deux mis en cause âgés entre 28 et 30 ans, ont été arrêtés, le 14 février dernier dans le cadre du démantelement d’un réseau islamiste sur l’axe Alger-Rouiba.

Salim Haddou

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