Les Diables rouges en vedette

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Le SS Sidi Aïch a réussi à revenir de son déplacement à Bouira avec les trois précieux points de la victoire, en assommant, et chez lui, l’US Bechloul par un score lourd et sans appel de 3-0. Un jackpot qui vaut son pesant d’or.

Ainsi les Sidi Aïchois rejoignent à la première place le CRB Kherrata, lequel lui, n’a malheureusement récolté qu’un seul petit point lors de son périlleux déplacement à Tizi Rached en forçant l’équipe locale à un nul équitable.

Les Sidi Aïchois étaient aux premières loges dès le début du championnat de leur groupe en occupant le perchoir qu’ils ont perdu par la suite au profit du CRBK qui les a battus par 2-0. Débuta alors pour les Diables rouges une descente aux enfers suite à une série de contre-performances qui aura duré jusqu’à la 11e journée. Au moment où les poulains du coach Irid retrouvèrent la joie de gagner, c’est la JSA qui en a fait les frais ce jour-là.

Reprenant du poil de la bête et déterminés plus que jamais à asseoir leur suprématie comme ils l’ont déjà fait la saison écoulée en dominant le championnat de leur groupe, terminant ainsi à une méritoire seconde place au classement général au finish ratant, le moins que l’on puisse dire, d’un cheveu l’accession. Pourtant cette saison, le club a connu une traversée du désert qualifiée de feuilleton de l’été, l’équipe a en effet renouvelé le staff dirigeant, l’entraîneur et l’essentiel de son effectif en incorporant 7 juniors, avec ce grand chamboulement, personne n’a donné cher de sa peau en début de saison. Mais cela évidemment sans compter sur l’abnégation et la bravoure des belliqueux jeunots marchant sur la trace de leurs aînés, armés seulement de leur volonté, les moyens leur manquent énormément. Ils ne cessent d’étonner tout le monde en allant doucement, sur la pointe des pieds et sans crier gare accaparer le perchoir.

Maintenant qu’ils ont récupéré leur terrain fétiche, les Sidi Aïchois donneront la pleine mesure de leur talent et entrevoient de jouer à fond leur chance dans la course à l’accession.

L. Beddar

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