l Les Ailes cassées, du réalisateur Roshd Djigoudi, est actuellement sur le grand écran du Cosmos de l’Office Riadh El Feth à Alger. C’est l’histoire d’un petit adolescent qui vit à l’intérieur d’une décharge publique, lui et beaucoup de jeunes, à Oued Smar. C’est aussi le témoignage d’une frange, marginalisée, la plus sensible de la société.
Les Ailes cassées, rapporte, à travers un long métrage de
1 heure 39, une fiction inspirée de faits réels.
Le rôle principal est interprété par Adel Harrat, téméraire et débrouillard, qui passe son temps à s’occuper de son père adoptif, un personnage interprété par l’acteur Ahmed Benaïssa. Un homme qui succombe à de graves problèmes de santé.
La misère l’amène à se forger seule et rapidement dans un monde obscur. Le jeune Adel prend en charge sa petite famille, en créant un petit commerce, dans la décharge publique où il récupère des objets et les revend, vu la situation qui s’aggrave de jour en jour, le jeune adolescent abandonne ce travail qui ne représente même pas un petit gain de son quotidien. Il décide de se rendre dans la capitale pour chercher un nouveau travail, plus bénéfique, celui de la vente de cigarettes. Accompagné d’un ami, les deux garçons s’aventurent dans un autre commerce illicite pour subvenir à leurs besoins.
Cet orphelin se trouve face à d’immenses problèmes dans ce lieu, fourmillant de voyous, où il est installé. Adel va faire la connaissance d’un couple — interprété par Sidi Ali Kouiret et Aïda Guechoud — qui finira par l’adopter en essayant d’apaiser les souffrances qu’il a endurées. Auparavant Adel avait commis un homicide involontaire, sur le chef de gang, lorsqu’il était vendeur de cigarettes. Une enquête a été menée, par la suite par deux inspecteurs de police, dont un sera incarné par l’acteur Rachid Farès, qui va déterminer la cause de la mort de cet agresseur et prouver l’innocence de Adel.
Les Ailes cassées, est le premier long métrage de Roshd Djigoudi et qui est en cours de projection durant tout le mois de mars.
Fazila Boulahbal