De prime abord, la section régionale du Satef, Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation salue “la formidable mobilisation de tous les fonctionnaires, en répondant massivement à l’appel lancé par la coordination des syndicats, et cela malgré les menaces et les intimidations du gouvernement et de ses syndicalistes “maison.” Le chemin est long car rien ne se donne mais tout s’arrache”, lit-on dans une déclaration rendue publique, hier, par le Satef et dont une copie nous a été remise. Le même document exprime aussi sa satisfaction quant à la création du collectif des adjoints de l’éducation qui a vu le jour récemment dans la wilaya de Tizi-Ouzou, tout comme celui des gestionnaires autonomes ainsi que celui des directeurs des établissements d’enseignement moyen (CEM).
De son côté, l’UNPEF, Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation, bureau de wilaya de Tizi-Ouzou, estime que la grève des 24, 25 et 26 février a “eu un écho favorable”. Elle a, a en croire le communiqué de l’UNPEF, enregistré 90% de suivi au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou.
“Ce taux de suivi se justifie par la légitimité de nos revendications, qui concernent l’augmentation des salaires des fonctionnaires et la révision du statut particulier.
L’appel à la grève émanant des profondeurs de la souffrance de la famille éducative qui a été reçue par la brutalité, la terreur et la tromperie de la part du gouvernement avec la complicité de l’UGTA, à travers les menaces de ponction et la qualification d’illégale qu’ils lui sont données”, précise la messive de l’UNPEF. Cette dernière ajoute : “Quant aux intentions du pouvoir, nous nous posons les questions suivantes : Avec quelle logique notre pouvoir veut-il travailler ?
Comment expliquer son silence total par rapport à ce qui se passe dans et autour de lui ?”, s’interrogent les rédacteurs du même texte. Par ailleurs, lors d’un point de presse tenu hier à l’université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou, les représentants du CNES et du SNAPAP ont réitéré leurs positions comme ils ont également réaffirmé leur détermination à suivre “la protestation jusqu’à la satisfaction des revendications”.
A. H