Ainsi, la direction de l’hôpital d’Aïn El Hammam, a décidé de redonner vie au jardin de plusieurs hectares qui l’entoure, pour écarter tout risque d’incendie.
Il a d’abord été débroussaillé pour, ensuite, y planter des arbres de différentes sortes. Pour ce faire, il a fallu faire appel à la Direction des forêts, particulièrement l’antenne d’Aït Ouabane, dépendant du Parc national du Djurdjura, qui a apporté une contribution non négligeable.
En plus de l’apport de plants, à titre gracieux, l’unité a déplacé plusieurs ouvriers et un technicien pour seconder les ouvriers de l’hôpital, lors de cette opération. “Nous avons choisi de planter le cèdre, une variété qui s’adapte bien aux hauteurs” nous dit le technicien lequel ajoute que son unité envisage, pour l’année prochaine, de planter des arbres fruitiers alors que les greffes de cerisiers se feront incessamment.
A l’intérieur de la structure hospitalière, le romarin et autres plantes ornementales ont été plantés tout le long des corridors. Notons que l’équipe dépêchée par le Parc national du Djurdjura s’est rendue dans plusieurs établissements scolaires où, parallèlement à la plantation d’arbres, une campagne de sensibilisation à la protection de l’environnement a été menée auprès des élèves.
De telles initiatives méritent de se répéter au niveau des écoles qui doivent prendre le relais et inculquer aux enfants l’importance de la préservation de notre environnement.
Si chaque établissement public plantait quelques centaines d’arbres par an, ce chiffre pourrait contrebalancer les destructions causées par le feu.
Nacer B.