Un creuset de futurs champions

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Les très bons résultas arrachés par les athlètes du club dans les différentes compétitions en sont la parfaite illustration. Pourtant, et à l’image de l’écrasante majorité des clubs de la wilaya, le CSA Agoulmim souffre d’un manque cruel en moyens. La section athlétisme qui a vu le jour en 1996, soit quatre années après la création du CSA, est confronté à un problème de taille, à savoir l’absence d’un terrain d’entraînement. Les athlètes sont obligés depuis la réquisition du stade communal par le secteur militaire, de s’entraîner dans une cour d’école, généreusement mise à leur disposition par le directeur du CEM Base 7. « Ce n’est pas facile de travailler dans des conditions aussi difficiles mais comme les enfants sont motivés et veulent réussir dans leur carrière, les résultats sont aujourd’hui plus qu’honorables », nous a confié le jeune coach Bachir Belkacem. Avec à ses côtés une équipe dirigeante très dynamique composée du président du CSA et néanmoins premier responsable de l’APC, Mouloudj Mouloud et du président de la section Kemouche Boukhalfa, le jeune technicien d’Agoulmim se donne corps et âme à son métier en inculquant les rudiments de la discipline à ses jeune athlètes. Au nombre de 30 (16 filles et 14 garçons) l’équipe d’Agoulmim a réalisé d’excellents résultats.

En 2002 déjà, le jeune Hamdi Boussad avait admirablement représenté les couleurs nationales au championnat du monde de cross country en République tchèque et cette saison les performances du jeune Karim Tabou sont la parfaite illustration de l’essor pris par ce club. Agé à peine de 17 ans, ce collégien a survolé toutes les compétitions en faisant de lui l’un de meilleurs de sa catégorie à l’échelle nationale en civil et scolaire. Classé à la sixième place lors du dernier championnat d’Algérie cadet et vice-champion du 3000 m, Karim Tabou s’apprête à représenter l’Algérie aux championnats du monde scolaire prévu fin mars 2008 en République tchèque. « C’est le fruit d’un long travail et j’espère que les autres jeunes athlètes du club suivront les traces de Tabou car il existe une relève qui fera j’espère bien, la fierté non seulement de la région mais de toute l’Algérie », avoue Bachir Belkacem. En effet, les Hamad Lilia (minime), Slimani Messaouda (école) et autre Bachir Lynda (benjamine) sont bien parties pour faire parler d’elles car à Agoulmim on travaille vraiment pour faire éclore des champions mais aussi des futures championnes. « Notre objectif premier reste la formation. Tout le monde connaît les conditions de travail au niveau des clubs comme le nôtre, alors si demain, un jeune athlète d’Agoulmim sera sollicité par un club plus huppé je trouve cela formidable car c’est le seul moyen pour eux de se hisser au plus haut niveau », conclut le dynamique coach d’Agoulmim qui ne rêve que d’une chose : voir un jour un des ses athlètes monter sur la podium dans une compétition mondiale.

A. C.

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