L’affaire du maire de Mizrana devant le tribunal de Tizi Ouzou

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l L’affaire du maire de Mizrana, l’opposant à son ex-vice-président, connaît des rebondissements. En effet, suite à l’appel porté par la victime Lounès Sadoudi, le tribunal de Tizi Ouzou étudiera ce dimanche ladite affaire. Pour rappel, les faits remontent au 21 octobre 2006, lorsque le maire aurait agressé son adjoint.

Après plusieurs jours d’hésitation et suite à l’échec de médiation opérée par le RCD, parti duquel les deux antagonistes sont issus, la victime a fini par déposer plainte auprès du tribunal de Tigzirt.

La victime a été sérieusement blessée, au niveau de la jambe, et un médecin légiste lui aurait prescrit 104 jours d’arrêt de travail, si l’on se réfère à ses propres déclarations.

Après l’étude du dossier, et à la surprise de la victime, le tribunal de Tigzirt a prononcé un non-lieu au profit du P/APC.

A signaler que ledit maire a été reconduit après les élections de novembre dernier.

Interrogé sur les raisons pour lesquelles le tribunal de Tigzirt a prononcé un non-lieu, Lounès Sadoudi, que nous avons contacté, nous a répondu : “Le maire a fait appel à de faux témoins. Les deux témoins cités en justice étaient ce jour-là en mission, l’un à Tizi Ouzou, l’autre dans la commune. Les ordres de mission de ce jour le prouvent”, nous a t-il déclaré. Et d’ajouter : “J’étais blessé en tombant de l’escalier de la mairie, alors que j’étais bel et bien agressé par le maire”.

La victime se pose la question également sur les raisons de la non-suspension du maire de ses fonctions tout comme le stipule le code communal. Et à la victime de conclure : “Le maire est le premier magistrat de la commune. Il doit être un exemple pour tous les citoyens. Un homme coléreux et violent n’a plus sa place à ce niveau de responsabilité…A Tizi Ouzou, je demanderai qu’on me rende justice pour tout ce que j’ai enduré durant cette période”.

M. H.

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