C’est le cas de le dire à Tizi n’Tleta, dans la daïra des Ouadhias, où le nombre de demandeurs des différentes formules est largement supérieur à l’offre du service social. Un service qui fonctionne et qui tente avec les moyens du bord d’aider les masses défavorisées. C’est ainsi que cette année, l’APC a engagé une opération importante, sous l’égide de la commission sociale, pour l’assainissement des listes du filet social. Après donc l’affectation des postes budgétaires dans le cadre de l’emploi sur l’initiative locale (ESIl), “nous avons insisté dans notre démarche sur l’assainissement des listes en lançant cette opération en collaboration avec les cellules de proximité et les caisses CNAS, CASNOS et CNR. Nous avons voulu exclure les indus bénéficiaires pour les remplacer par de vrais nécessiteux parmi les personnes âgées sans ressources”, nous fera savoir M. Souam Hocine, premier magistrat de la commune de Tizi n’Tleta, qui note dans ce sens le nombre important de demandeurs. “Le nombre augmente de jour en jour ; les services concerné et le ministère de la Solidarité doivent penser à augmenter aussi le nombre de postes alloués aux communes”, ajoute M. Souam. Le P/APC de Tizi n’Tleta dira que sur les 65 postes alloués dans le cadre de l’ESIL, 45 sont destinés aux jeunes filles affectées aux travaux de ménages dans les établissements scolaires. Le restant des postes est destiné aux jeunes affectés à l’entretien des édifices publics, à savoir mosquée, foyer de jeunes, associations. Pour l’IAIG, l’APC gère 77 postes budgétaires. “La plupart sont orientés vers le nettoyage et l’entretien des classes, chemins principaux”, déclare M. Souam. Concernant l’AFS (allocation forfaitaire social), dont le nombre des postes est de 233, ils ont été attribués aux personnes âgées sans ressources, handicapés moral et moteur et les personnes atteintes d’une maladie chronique.
A. Z.