Scénario et réalisation de Rachid Diguer, commentaire de Tahar Boukella, lecture des commentaires Tarek Hadj Abdelhafid et produit par « Lotus films « en collaboration avec le réalisateur Amar Laskri.
Ce film-documentaire, d’une durée de 1h45mn, a été projeté en avant-première, hier, à la salle « ABC » d’Alger-Centre. Il comporte les témoignages des anciens footballeurs algériens qui ont marqué et contribué à la construction de l’histoire du football algérien.
» La balle de la dignité », est le documentaire d’un producteur et réalisateur lui-même passionné par le football et l’histoire de l’Algérie, a voulu retracer l’épopée du football national à travers ce film qui est entre autres, un voyage dans l’histoire et la mémoire du ballon rond algérien, depuis la création du premier club indigène et des équipes de l’ALN et du FLN, jusqu’aux prouesses et exploits au Mondial espagnol de 1982 et l’éclatante victoire des Fennecs sur la RFA, en passant par la victoire de la CAN en 1990.
Les différentes étapes par lesquelles le football algérien est passé depuis l’époque coloniale, ont été relatées par les quelques survivants de cette génération qui était le puissant symbole d’identification et d’affirmation du peuple algérien.
Ils étaient également les ambassadeurs de la cause algérienne par le biais des divers tournées effectuées dans le monde. La génération de l’indépendance qui a suivie le chemin des grands piliers du football.
Ce dernier, a été introduit en Algérie par les colons, puis il y eu la création de l’équipe nationale en pleine.
Cette équipe a sillonné le monde pour soutenir la lutte. Parmi ces personnages qui on fait la joie du peuple algérien Abdelhamid Kermali, Hamid Bernaoui, Krimo Rebbih, Smail Khabatou lesquels ont apporté leurs précieux témoignages sur les différentes stations du football durant cette période.
Par ailleurs, la génération de l’Indépendance qui était représentée par Mokhtar Kalem, Djilali Salmi, Omar Betrouni, Ali Bencheikh en passant par la génération des années 80, substituée par Rabah Madjer, Lakhdar Belloumi, Salah Assad, Chaâbane Merzekane, Mustapha Kouici et d’autres.
Ces hommes qui on marqué le parcours du ballon rond dans notre pays son irremplaçables. L’on est en droit de se demander d’ailleurs si un jour, on pourra revivre ces moments inoubliables.
Enfin, il est à noter que le tournage de ce film documentaire a duré sept mois. La plus grande partie de ce tournage a été faite à Alger, avec une partie à Oran et Sétif.
Kafia Aït Allouache