La Dépêche de Kabylie : Depuis quand êtes-vous à la tête du complexe ?
l B. Oudjani : Bien que son ouverture remonte à 1995, je l’ai pris en main en 1999. A mon arrivée, je l’ai trouvé dans un état lamentable manquant de beaucoup d’infrastructures qu’il fallait alors créer. J’ai commencé par installer un transformateur de 400 kws pour alimenter un courant électrique tout le complexe qui manquait aussi d’une adduction en eau potable ce à quoi j’ai remédié en réalisant un forage et une bâche d’eau de 140 m3 alimentant les différentes unités. J’ai trouvé aussi la salle de sport dans un état d’impraticabilité que j’ai aménagé en la rendant comme salle de sport digne de ce nom qui abritait depuis des matchs de hand et volleyball dans les différents championnats. Ensuite je suis passé à la pose du revêtement de la pelouse synthétique 4e génération qui a coûté la somme de 3 millions de dinars.
Tout récemment vous avez réalisé d’autres infrastructures. Pouvez-vous les énumérer ?
l En effet, 2007 était l’année de l’aménagement du complexe par des investissements digne de ce nom. Pour le terrain de football, on a refait la clôture de sécurité de la pelouse, l’aménagement des gradins et des devantures et des entrées des gradins, l’aménagement des espaces verts à l’intérieur du complexe, on a construit un muret pour créer un grand espace vert, crée aussi un jardin d’enfants avec différents jeux et un autre terrain combiné et renforcé le mur de clôture attenant à l’oued.
Avez-vous d’autres infrastructures à réaliser dans le futur ?
l Tout d’abord il y a la construction d’une maison de jeunes dont les travaux seront lancés incessamment. Nous avons aussi pensé à l’aménagement d’une salle de boxe et d’une cafétéria de luxe.
Vous avez oublié d’énumérer une piscine olympique-Akbou ne mérite-t-il pas d’avoir une équipe de natation ?
l La création d’une piscine est à l’étude et des démarches mêmes ont été d’ores et déjà entamées auprès de la tutelle pour décrocher un tel projet qui sera bénéfique pour les athlètes et qui va servir aussi pour la création d’une équipe de natation qui manque tant pour la région d’Akbou en ce moment.
Avec toutes ces infrastructures que vous venez de citer, ne pensez-vous pas que le complexe d’Akbou est de la même envergure que celui de Béjaïa ?
l Pourquoi ne dites-vous pas qu’il est aussi important et meilleur que celui de Béjaïa. Pour preuve, toutes les petites catégories des équipes du MOB et de la JSMB ainsi que les quatre équipes féminines de football jouent à Akbou.
Entretien réalisé par L. B.