»Il est temps de promouvoir le secteur culturel en Algérie »

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l Lors de l’hommage, qui a eu lieu au centre culturel Azzedine-Medjoubi, présence d’une pléiade d’hommes de culture, rendu mercredi dernier au défunt artiste comédien, Karim Zenasni, décédé le 13 février 2008 à l’âge de 44 ans, le cinéaste Ammar Laskri a profité de cette occasion pour aborder la situation difficile dans laquelle vit l’artiste, en Algérie.

Laskri a fait appel, dans son allocution, aux autorités afin de promouvoir la culture et encourager les artistes à s’adonner, davantage, à la création.

 » A chaque occasion nous rappelons le fait qu’il est temps d’œuvrer à la promotion du secteur culturel. Mais nous persistons à dire qu’une société sans culture reste une société malade « , a signalé le cinéaste.

Il a ajouté qu’il est grand temps d’honorer tous les créateurs et artistes qui ont contribué à l’enrichissement de la culture algérienne tout en estimant que l’Algérie n’est pas riche de ses ressources naturelles mais plutôt des compétences qu’elle recèle et de ses jeunes.

 » C’est grâce aux efforts consentis par les icônes du cinéma algérien et les jeunes activant sous la bannière de l’association Lumières (Adouaa), nous nous attelerons, pour notre part, à relancer la culture et la communication en Algérie « , a-t-il ajouté.

En commémorant le parcours de feu Zenasni, le cinéaste a souligné, dans un passage : « Nous garderons à jamais en mémoire les rôles qu’il a interprétés avec brio.

Plusieurs figures connues sur la scène culturelle, à l’image de Fouad Zahed, Abdelkader Tadjer, Abdelhamid Rabia et Ahmed Kadri ont assisté à cette

rencontre pour rendre hommage au défunt et témoigner de ses qualités et de son talent artistique.

Des artistes au même titre que les membres de la famille de feu Karim Zenasni ont été unanimes à souligner la modestie et la bienveillance du disparu ainsi que son aisance à interpréter les rôles qui lui étaient confiés et dont les derniers dans le cadre de deux pièces théâtrales La cité de l’Amour et Dey Hocine.

Fazila Boulahbal

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