Que sont devenus ses joueurs après sa disparition ?

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l A voir le destin des jeunes footballeurs de la défunte équipe seniors du RC Seddouk du moins celui de ceux qui n’ont pas réussi à se caser bien sûr, voués à une l’errance forcée, se retrouvant sans clubs et sans emplois, il y a de quoi se dire que le sport à Seddouk n’a jamais eu la place qu’il mérite. Une commune pourtant incontestablement réputée comme étant une pépinière de jeunes talents qui nourrit les clubs les plus huppés de la vallée de la Soummam. La JSTO, l’OSIC ou l’ORBA n’ont pas hésité à faire le plein à Seddouk en recrutant des éléments aux talents avérés qui font, le moins que l’on puisse dire leur bonheur en ce moment. Ceux qui n’ont pas eu la chance d’être convoités par des clubs même de rang inférieur à l’image de Beni Ourtilane qui renferme en son sein pas moins de 6 Seddoukois, ne bénéficient même pas d’un poste de travail dans le cadre du filet social ou du pré-emploi. Pour dire les choses, ils sont devenus par la force des choses des hittistes livrés à eux-même. Autrement dit et aussi surprenant que cela puisse paraître, comment se fait-il que les pouvoirs publics accordent à la commune de Seddouk, chaque année et pour la troisième fois consécutive, trois terrains de proximité par exercice, soit 9 terrains au total en trois ans sans donner des subventions adéquates à même de garantir un bon fonctionnement des clubs.

Plus étonnant encore, ces terrains, une fois réceptionnés, sont abandonnés à leur sort et exemple le plus édifiant dans ce cas de figure est certainement l’aire de jeux de proximité se trouvant au cœur de la cité urbaine des 18 Logts à Bouhia, la plus importante de la ville. Inaugurée en octobre 2005, elle n’a jamais servi le sport elle est livrée aux garnements qui l’ont totalement dégradée en arrachant tapis, bois, clôture… Quoi qu’il en soit, en termes de loisirs et d’emplois, les jeunes de Seddouk resteront d’éternels laissées-pour-compte.

L. Beddar

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