Sit-in national des enseignants aujourd’hui

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l Les quatre coordinations affiliées au Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE) organisent, durant deux jours, aujourd’hui et demain, un sit-in devant le ministère de l’Education nationale. Il s’agit des coordinations représentant les directeurs de l’enseignement moyen, les conseilles d’orientation, les adjoints de l’éducation et les gestionnaires.

Aujourd’hui, c’est les adjoints de l’éducation qui vont organiser un sit-in devant le ministère de tutelle et demain, ça sera au tour des conseillers d’orientation scolaire des wilayas du Centre-Est et Ouest d’observer une journée de protestation à l’échelle nationale afin de rendre visible leur mécontentement et leur colère. Ainsi, à travers cette action de protestation, les contestataires veulent démontrer que la vie que mènent les travailleurs en général et ceux de l’Education en particulier, est  » totalement précaire « .  » Nous voulons démonter aux pouvoirs publics que le marasme ne touche pas seulement les enseignants mais tous les travailleurs du secteur éducatif. Nous réclamons une vie digne et décente « , a tenu à préciser l’un des représentant de la Coordination des adjoints d’éducation. Les syndicalistes affiliés au SNTE rejettent et refusent catégoriquement la nouvelle grille salariale, les statuts particuliers, notamment la nouvelle classification. Ces derniers dénoncent également leur marginalisation de la part des pouvoirs publics.  » Il y a un déni d’existence des syndicats autonomes qui sont pourtant représentatifs et ont un ancrage sur le terrain. Il y a donc nécessité de discuter et de faire des propositions de sortie de crise « , ont réaffirmé, encore une fois, ces syndicalistes. Et d’ajouter que  » les portes du dialogue n’ont jamais été ouvertes par les pouvoirs publics. Par ce mouvement de protestation les représentants de ces coordinations affiliées au SNTE veulent emboîter le pas à toutes les actions déjà prévues par la coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique. Ainsi peut-être, nous pourrions arracher nos droits « , ont conclu, les syndicalistes.

N.Belbachir

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