Empiètements croissants sur l’espace public

Partager

l Les empiètements sur l’espace public urbain s’amplifient à Larbaâ Nath Irathen. Quiconque arpente les rues et ruelles pourra constater à regret la gravité du phénomène. Ici, c’est un magasin qui a fait son extension sur le trottoir, condamnant les piétons à emprunter la chaussée ; là, un café a installé sa terrasse, soustrayant à l’usage collectif un espace réputé public ; plus loin, un restaurateur phagocyte entièrement le tronçon de trottoir attenant à son commerce…

Des cas de ce genre sont légion, surtout dans les quartiers périphériques. Certains n’ont pas hésité à bâtir ces extensions en dur, parpaings ou briques, ajoutant à l’empiètement un préjudice esthétique. Ces situations de faits accomplis s’aggravent dans l’indifférence quasi générale. Plus d’une soixantaine de cas sont recensés, sans compter les étalages quotidiens de marchandises qui sont devenues une habitude.

Produits alimentaires, meubles, plastiques de toutes sortes envahissent les rues, au grand dam des passants obligés à de multiples détours.

Cette situation est entrée dans les mœurs consacrant ainsi la privatisation ces espaces collectifs. Le responsable de l’urbanisme a assuré que tous ces cas ont fait l’objet de rapports transmis aux autorités municipales en temps opportun. Pourtant, ce phénomène d’occupation illicite d’espace public continue.

On peut admirer des terrasses d’immeubles, OPGI ou communaux, surmontées d’excroissances privées, au nom d’on ne sait quel arrangement. Il se dégage de tous ces dépassements une impression d’impunité générale qui encourage le phénomène.

M. A.

Partager