Tamazight fait encore parler d’elle. Hier, plus de 200 enseignants de cette matière se sont rassemblés devant le siège de la Direction de l’éducation de Tizi-Ouzou pour crier leur colère face à la discrimination “ sans précédent” qui cible cette langue.
Dépités, déçus mais surtout déterminés, ces enseignants jugent la situation grave. Pour eux, les choses n’ont jamais autant stagné : la langue qu’ils enseignent s’efforce d’exister dans un système éducatif qui demeure étrangement réticent à l’adopter de manière tranchée et assumée.