Le diabète se dresse pratiquement sur le chemin de toutes les spécialités médicales, y compris celui de la psychiatrie, du fait de ses dimensions psychosomatiques. Il va de soi que les conséquences de cette pathologie sont purement négatives (douleur et détresse) et posent la problématique de leur prise en charge de la santé, un prise en charge souvent coûteuse autant pour les malades que pour la collectivité.
Au niveau de la région d’Akbou, il est recensé 1 882 sujets atteints par cette maladie multifactorielle, et les prévisions des spécialités sont pour le moins alarmantes. Selon le Dr Ait Ali, médecin officiant au niveau de la Maison du diabétique d’Akbou, ce chiffre est loin de refléter la réalité. “Beaucoup de malades se font traiter chez le privé”, relève-t-il.
Le diabète évolue souvent de manière insidieuse et n’est détecté qu’à l’occasion d’une mesure de glycémie. “On peut être diabétique pendant plusieurs années sans le savoir”, fait remarquer pour sa part un médecin du secteur privé.
“Le plus inquiétant, ajoute-t-il, est que le diabète gras se manifeste de plus en plus chez l’enfant et l’adulte jeune alors que, traditionnellement il ne touchait que les personnes âgées de plus de 45 ans”.
La maladie relève principalement de facteurs génétiques et du mode d’alimentation moderne. “Une alimentation riche en sucres et en graisses conduit tout droit à l’obésité et au diabète”, conclut-il.
Nacer Maouche