l Pour ce qu’il est peu loyal d’appeler dès à présent une ’’affaire’’, il convient d’attendre les résultats de l’expertise pour tirer les concluions qui s’imposent. Et si par malheur, l’expertise évoquée par le numéro un du port conclue à une obsolescence du matériel fourni dans le cadre du joint-venture BMT conclu entre l’EPB et Portek pour l’équipement et la gestion du futur terminal à conteneurs du port de Bgayet, il faudrait raisonnablement envisager un horizon de spéculations plus large que ce que suggère M. Boumessila. BMT donne déjà l’image d’une joint-venture qui fuit. Des composantes de la communauté portuaire croient dur comme fer que BMT est d’abord un marché de dupe et n’hésitent pas à imputer à l’EPB un rôle de larron plutôt que de dindon. Un tract anonyme avait déjà alerté les rédactions. La suspicion enveloppe de son halo tout ce qui a trait à cette opération. Signe du malaise, le P-DG a interrompu précipitamment son congé de maladie pour se présenter, avant-hier, à son bureau. Des équipes de l’Etablissement national d’agréage et de contrôle techniques (ENACT) travaillent, depuis le début du mois en cours, à ’’dater’’ le matériel fourni, apprend-on de bonnes source. Leurs conclusions ne seront livrées que dans quelques temps en raison du ’’volume du matériel à traiter’’. Attendons pour voir et faisons l’économie que le résultats peut éventuellement rendre inutile.
M. Bessa