Ce salon auquel pas moins de 10 maisons d’édition ont tenu à participer est dédié à tous ceux dont la vie fauchée par la barbarie de l’OAS, un certain 15 mars 1962, et plus particulièrement aux regrettés Mouloud-Feraoun, Ali Hamoutène, Ould-Aoudia Salah, Max-Marchand, Marcel Basset et Robert Aymard.
De fait, un tel événement culturel, concident avec une date aussi symbolique, ne pouvait être entamé sans rendre un hommage sincère à ces grands éducateurs que l’Algérie a enfantés.
C’est pourquoi une délégation officielle, menée par Ould-Ali El Hadi, le directeur de la Maison de la culture et néanmoins directeur de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou, s’est rendue dès 9h au village de Tizi Hibel à Beni Douala pour se recueillir sur la tombe de Mouloud Feraoun en présence de Ali, son fils. La même délégation, composée également d’Ahmed Hamoutène, le fils d’Ali Hamoutene, et de nombreux citoyens, s’est ensuite recueillie sur la tombe de feu Hamoutene à Medouha. Après quoi, tout ce beau monde a pris la direction de la Maison de la culture pour y lancer officiellement le salon Djurdjura du livre. Six jours durant, le public tizi-ouzéen sera convié, non seulement, à découvrir les œuvres littérairés exposées par les participants mais aussi à assister à des ventes dédicaces, à des conférences sur la langue berbère, la littérature algérienne… etc, ainsi qu’à un concours, réservé aux enfants âgés entre 7 et 14 ans portant sur les meilleurs dessins et la meilleure dissertation sur Feraoun et Hamoutène. Un public nombreux est donc attendu au salon durant ces six jours.
Ahmed B.