La commission d’attribution des logements locatifs à caractère social a rendu dans le courant de cette semaine son verdict en annonçant les bénéficiaires des logements relevant de cette formule.
Une commission formée, faut-il le préciser, par les représentants des parties concernées, à savoir l’APC, l’OPGI, et présidée par le chef de la daïra des Ouadhias. L’opération concerne donc les 16 logements sociaux, constituant le deuxième lot et situés au centre-ville de Tizi n’Tleta, à quelque 10 kilomètres du chef-lieu de la daïra des Ouadhias sur un tronçon jouxtant la RN 30. Il faut dire que ces logements ont été longuement squattés après les événements qui ont secoué la région ; évacués par la suite, ils ont été réhabilités par suite d’une opération de l’OPGI de Tizi Ouzou.
Les logements ont été donc attribués par la commission de daïra qui a eu à traiter, selon une source proche du dossier, quelque 18 dossiers pour n’en retenir enfin que 16 dossiers. “Nous sommes là devant un cas épineux. La façon dont a été géré ce dossier doit être un exemple pour les autres localités qui doivent suivre le chemin en privilégiant la voie du dialogue. La question du squat doit être traitée en toute logique pour éviter des dérivés. Nous avons prouvé que ce dossier peut être réglé sans avoir eu recours à la force publique”, a déclaré à la presse M. Amar Mokhtar, 1er adjoint-maire de Tizi n’Tleta. L’opération d’attribution a concerné 16 logements dont 8 F2 et l’autre moitié des F3. Selon la même source, les mécontents peuvent transmettre leurs recours auprès de la commission qui en étudiera la recevabilité.
D’autres lots attendent le même sort, soit à Tizi n’Tleta ou à Ouadhias. Notons que des dizaines de familles nécessiteuses attendent impatiemment leur tour.
A. Z.
