l S’il est vrai que la recrudescence de la violence routière a été très fatale ces dernières années dans la commune de Souk El Tenine, daïra de Maâtkas où plusieurs accidents, dont certains mortels, ont été comptabilisés, il n’en demeure pas moins que ce n’est pas avec réalisation de ces ralentisseurs loin de répondre aux normes techniques, implantés çà et là, qu’on pourra juguler ce dramatique phénomène. Ainsi, c’est quasiment tout le monde maintenant qui s’arroge le droit d’ériger des “dos d’âne” là où c’est jugé nécessaire. Nous croyons savoir pourtant que seuls les services techniques des travaux publics demeurent habilités à réaliser des ralentisseurs car ils sont les seuls à maîtriser techniquement ces œuvres. Aujourd’hui, les automobilistes ne rouspètent pas cet état de fait mais ils dénoncent la qualité de ces “dos d’âne” qu’ils appellent avec un brin d’ironie “dos de chameau”. “Franchement, c’est aberrant, certains véhicules ne peuvent pas affranchir ces petites montagnes de béton sans endommager leurs chassis, bouteilles d’échappement…. Qu’ils réalisent des ralentisseurs dignes de ce nom !” dira fort à propos un usager du CW 147. C’est dire enfin que la prévention contre la violence routière ne se résume pas exclusivement à la réalisation de ralentisseurs.
I. L.
