La quasi-totalité des membres de la direction du club sont en fait unanime à dire que ce président est le mal de l’OCA. Ils ont en effet saisi la DJS afin de leur désigner une date pour la tenue d’une assemblée extraordinaire.
“Pratiquement toute la composante de la Direction est pour le départ de ce président. En tous cas, les deux tiers de l’assemblée, comme le stipule la réglementation pour provoquer une assemblée générale, est largement atteint”, affirme l’un de ses dirigeants, lesquels comptent aller jusqu’au bout de leur action. Ils sont prêts à entreprendre des actions de rue si jamais la DJS ne répond pas favorablement à leur demande. Ils veulent que cette assemblée soit tenue dans les plus brefs délais. “Le temps presse. Nous sommes en pleine compétition et le club va de mal en pis. La tutelle doit prendre en considération ce paramètre car cela va de l’avenir du club”, dit encore le même dirigeant. En fait, pour l’ensemble de ces dirigeants le départ du président changera beaucoup de choses au sein de l’OCA et ramera le calme et la sérénité dans la maison. Une sérénité qui permettra à leur formation de sauver sa peau de la relégation dans le championnat de la Régionale I. A vrai dire, les joueurs seront les premiers à applaudir ce départ. Ce sont ces derniers d’ailleurs qui ont, à travers leur mouvement de grève enclenché il y a quelques jours, provoqué la montée au créneau de toute la famille Cheurfaouie contre ce président, un président qui n’a jamais fait l’unanimité, et ce depuis son intronisation à la tête du club l’été passé. Au bout de ces quelques mois de service, il n’a réussi qu’à faire le vide autour de lui. “Nous n’avons pas voulu arriver à cette situation. Nous avons parle avec lui pour le convaincre de céder sa place mais il ne voulait rien entendre. C’est lui qui nous a poussé à agir de la sorte. Il pouvait bien partir sans faire le moindre bruit. Nous, nous n’avons pas le choix. Il ne pouvait quand même pas assister sans bouger à la mise à mort de notre club. Nous lui avons offert l’occasion pour sortir par la grande porte, il a choisi la petite”, dit aussi un autre membre du bureau de l’OCA. Pour plus d’un en somme les jours de Karim Allane à la tête du club Azazgui sont bien comptés.
M. O. B.
