Il est très clair que toutes les cartouches du maire ont été tirées, et que dans son magasin il ne reste que du vent. Il n’y a qu’à voir sa dernière tentative de rallier le RCD à ses côtés en tentant de l’amadouer par une vice-présidence de l’APC, après que les élus des autres partis politiques ont tout simplement refusé de travailler avec lui. En effet selon les élus, de tous les partis et même d’après plusieurs citoyens et certains militants du FFS (après, on nous accusera de désinformation et peut-être même de diffamation) le maire, élu sur la liste FFS, en poste, aurait contacté et même vu un député du RCD de la région (on lui aurait conseillé de le faire) pour tenter de débloquer l’APC. Ce dernier, illico presto, aurait convoqué ses élus et leur aurait demandé d’accepter la proposition du maire et qu’il n’accepterai pas de perdre deux voix pour le sénat, dixit le député. Mais il fallait compter sans la force et le principe des élus de ce parti et de certains de ses militants, lesquels auraient catégoriquement refusé de céder à la pression du député. Rendez-vous fut donc pris lundi dernier au bureau régional du RCD pour trancher ; et c’est sans surprise que les élus sont revenus avec la ferme décision de ne pas céder à la pression et ne pas accepter de se vendre pour deux sièges ou deux voix ; du moins c’est ce que des militants du RCD nous ont rapporté. La raison invoquée par ces élus serait que le maire aurait tenu ces propos, juste après les élections du 29 novembre: « Nous nous allierons avec le diable mais jamais avec le RCD ».
Ainsi après avoir essayé d’avoir de son côté les élus du RND, l’actuel maire et ses conseillés se seraient rabattus sur ceux du RCD, il reste maintenant le FLN ; mais comme le FLN ne possède qu’un siège il serait improbable que la situation puisse être débloquée avec 3 sièges contre quatre (RND+RCD) ; d’ailleurs il faut signaler qu’une coalition avait été conclue entre les trois partis de « l’opposition », le RND, RCD et le FLN afin de faire barrage au FFS, selon certains, plus particulièrement contre le maire selon d’autres plus nombreux.
Selon un élu, l’actuel maire ne fait que tirer des balles à blanc et ceci ne risque pas de débloquer la situation dans la commune de Yattafen. Ce qu’il y’a lieu aussi de signaler aussi, c’est qu’au niveau des autres partis, aucune déclaration, contrairement au maire qui avait, rappelons-le, placardé une déclaration dans la commune et tenu deux réunions avec les citoyens de deux villages Ait Saâda et Ait Daoud pour imputer le blocage aux autres élus (RND, RCD et FLN). Durant ces réunions publiques, un élu RND l’avait défié de proclamer publiquement et sur le champ son intention de céder deux sièges au RND et ils accepteraient, mais ce jour là le président de l’APC et ceux qui l’assistaient auraient refusé ; ce n’est que quelques jours plus tard qu’il avait cédé d’abord au profit du RND et enfin ces derniers jours au profit du RCD mais il a reçu un niet catégorique de tous les élus. D’ailleurs pour ces derniers, la réponse qu’ils auraient donné à leurs structures respective serait la suivante : « Si nous cédons, nous perdrons la quasi-totalité des militants donc à vous de choisir entre un ou deux sièges et des dizaines de militants », il semblerait que les structures régionales ils seraient ralliés à la sagesse de leurs élus et préféré garder leurs militants ; « Après tout nous, connaissons mieux notre communes et ses intérêts que nos responsables politique » nous dira un élu. Alors, où va l’APC de Yattafen ?
M.A.B.